Commissaire et directeur, Bureau du commissaire aux langues autochtones

Interface de l’imprimante
Abonnez-vous au flux RSS
Portefeuille :
Patrimoine canadien
Organisation :
Bureau du commissaire aux langues autochtones
Titre du poste :
Commissaire et directeur
Type :
Temps plein
Location :
Le siège du Bureau est fixé dans la région de la capitale nationale ou en tout autre lieu, au Canada, désigné par le gouverneur en conseil.
Date d'examen des demandes de candidature :
Le 25 janvier 2021
Numéro de la possibilité de nomination :
J1120-0115

Salaire annuel :

Commissaire : GCQ 6 (183 600 $ - 216 000 $)
Directeur :        GCQ 4 (130 700 $ - 153 700 $)

Le présent avis de possibilité de nomination est disponible en ligne dans les langues suivantes : Inuktitut (Baffin du Nord); Mitchif cri; Mitchif français; Mi’kmaq; Ojibway (dialecte de l’ouest); Cri des plaines; Oji-Cri; Dénésuline et Montagnais.

Des changements peuvent être apportés à cet avis de possibilité de nomination à la suite de la conclusion des consultations en cours sur la mise en œuvre de la Loi sur les langues autochtones.

La Loi sur les langues autochtones établit le Bureau du commissaire aux langues autochtones qui se compose d'un commissaire à temps plein et de trois directeurs à temps plein qui représentent les intérêts des Premières nations, des Inuits et des Métis.

Le Bureau a le mandat et les pouvoirs suivants : soutenir les peuples autochtones dans leurs efforts visant à se réapproprier les langues autochtones et à les revitaliser, les maintenir et les renforcer, y compris les langues des signes ; fournir des services de règlement des différends culturellement appropriés et examiner les plaintes ; promouvoir la sensibilisation du public à la richesse et à la diversité des langues autochtones ; entreprendre des études de recherche en collaboration avec les peuples autochtones ; et présenter un rapport annuel sur l’usage et la vitalité des langues autochtones au Canada, ainsi que sur l’efficacité du financement octroyé par le gouvernement du Canada pour des projets en matière de langues autochtones.

Reconnaissant que les peuples autochtones sont les mieux placés pour diriger les efforts en ce qui touche la réappropriation, la revitalisation, le maintien et le renforcement des langues autochtones, le Bureau jouera un rôle dans la facilitation d'initiatives linguistiques autodéterminées plutôt que de diriger les efforts à cet égard.

Le commissaire aux langues autochtones agit en tant que champion national des langues autochtones en dirigeant le Bureau indépendant du commissaire aux langues autochtones et en travaillant avec les peuples autochtones, leurs gouvernements, d'autres corps dirigeants, les collectivités et les organismes, le gouvernement du Canada, les provinces et les territoires du Canada, et tous les Canadiens dans le but commun d'aider les peuples autochtones à récupérer, revitaliser, maintenir et renforcer leurs langues autochtones, y compris les langues des signes autochtones.

Bien que le Bureau du commissaire aux langues autochtones n’est ni mandataire de l’État ni une entité régie par la Loi sur la gestion des finances publiques, et que son commissaire, ses directeurs et ses employés ne font pas partie de l’administration publique fédérale, le commissaire présente des rapports annuels, des plans d'activités et des budgets annuels au ministre du Patrimoine canadien. Le ministre du Patrimoine canadien dépose ces rapports annuels devant chaque chambre du Parlement.

Le commissaire, qui est également le premier dirigeant, a le pouvoir de prendre des décisions pour remplir le mandat du Bureau, comme indiqué ci-dessus, y compris l'embauche de tout employé nécessaire pour mener à bien les activités du Bureau et déterminer les fonctions de ces personnes et les conditions d'emploi, telles que la rémunération et les avantages sociaux.

Le directeur relève du commissaire aux langues autochtones et le soutient. Le rôle principal du directeur est de soutenir les besoins, les objectifs et les visions des individus, des gouvernements, des corps dirigeants, et des organismes autochtones dans leurs efforts pour réapproprier, revitaliser, maintenir et renforcer leurs langues autochtones, y compris les langues des signes autochtones.

Un comité de sélection sera établi afin de mener un processus de sélection et identifier des candidats qualifiés qui possèdent les qualités personnelles nécessaires pour être nommés. La composition du comité de sélection comprendra des représentants des Premières Nations, des Inuits et de la nation Métisse, assurant ainsi que la sélection du commissaire et des directeurs est directement éclairée par les perspectives autochtones. La représentation s’efforcera d’être inclusive de divers points de vue autochtones (aînés, jeunes, enfants, personnes handicapées, femmes, hommes et personnes de diverses identités de genre ou bispirituels).

Selon la Loi sur les langues autochtones, avant de faire une recommandation au gouverneur en conseil concernant la nomination du commissaire aux langues autochtones et des directeurs, le ministre du Patrimoine canadien doit consulter les organismes autochtones.

Diversité et Langues officelles

Le gouvernement du Canada tiendra compte de la maîtrise de l'anglais et/ou du français et de la diversité linguistique dans l'évaluation des candidats. Nous vous encourageons donc à inclure dans votre profil en ligne votre capacité à parler et à comprendre l'anglais et/ou le français et toute autre langue, telle qu'une langue autochtone.

Pour ces postes, la préférence sera accordée aux candidats autochtones.

Afin que votre candidature soit prise en considération, assurez-vous que les renseignements fournis dans votre curriculum vitae et votre lettre de présentation démontrent clairement comment vous répondez à chacun des critères suivants :

Études et expérience


  • Diplôme d’une université reconnue dans un domaine d’études pertinent ou une combinaison acceptable d’études, de formation professionnelle et/ou d’expérience ;

  • Un diplôme en gouvernance/droit autochtone, administration publique, linguistique ou anthropologie serait considéré comme un atout ;

  • Expérience dans un rôle de direction de haut niveau dans le secteur privé, public ou à but non lucratif ;

  • Expérience de l'interaction avec les gouvernements fédéral, provinciaux et / ou territoriaux, les organismes non gouvernementaux et les peuples autochtones, les collectivités et les corps dirigeants autochtones pour établir des relations et promouvoir des partenariats ;

  • Expérience dans la prise de décisions sur des questions complexes et sensibles, y compris la nécessité d'équilibrer les intérêts et les droits d'un éventail diversifié d’intervenants et de peuples autochtones ;

  • Expérience de la prestation de services de règlement des différends, y compris la médiation et d'autres services culturellement appropriés, serait considérée comme un atout ;

  • Expérience de l'interprétation ou de l'application de lois ou de règlements serait considéré comme un atout ; et

  • Expérience au sein d'un conseil d'administration autochtone ou comme chef d'un organisme autochtone serait considérée comme un atout.


Les personnes qui souhaitent poser leur candidature pour le poste de commissaire doivent aussi posséder :

  • Expérience de la haute direction dans la gestion de ressources (humaines et financières), ainsi que dans la gestion des activités et des affaires d’une entité de gouvernance, notamment liées aux obligations de produire des rapports ; et

  • Expérience de la haute direction à diriger la création d'un nouvel organisme serait considérée comme un atout.

Si votre candidature est retenue pour un examen approfondi, les critères suivants seront évalués :

Connaissances, compétences et aptitudes


  • Connaissance des priorités du gouvernement du Canada concernant les peuples autochtones ;

  • Connaissance de la Loi sur les langues autochtones, y compris le mandat, les pouvoirs, les devoirs et les fonctions du Bureau du commissaire aux langues autochtones ;

  • Connaissance des droits des peuples autochtones (article 35 de la Loi constitutionnelle), de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et des principes régissant les relations du gouvernement du Canada avec les peuples autochtones ;

  • Connaissance et compréhension des communautés et des cultures autochtones, ainsi que des langues et dialectes qui leur sont associés, y compris la compréhension de la vitalité et de la protection de la langue ;

  • Sensibilisation des connaissances autochtones et des systèmes éducatifs, ainsi que des préoccupations et des priorités des peuples autochtones en matière des langues autochtones, y compris les langues des signes autochtones ;

  • Compréhension des pratiques et des principes qui sous-tendent les services de règlement des différends, y compris la médiation et d'autres services culturellement appropriés ;

  • Capacité à développer et maintenir des relations de travail efficaces avec les intervenants; hauts responsables gouvernementaux, non gouvernementaux et communautaires; les peuples autochtones, leurs collectivités et leurs gouvernements; et les médias ;

  • Capacité à gérer une charge de travail diversifiée et lourde et à exercer ses fonctions sous pression et dans des délais serrés ;

  • Capacité à faire preuve de leadership et à promouvoir l'innovation dans la résolution de problèmes, la recherche d'un consensus, la facilitation du règlement des différends et l'adaptation au changement ;

  • Capacité à négocier des positions divergentes des intervenants et à obtenir des résultats positifs sur des questions complexes, en tenant compte, par exemple, des langues autochtones et des implications sociales ;

  • Capacité de se concentrer et de s'adapter rapidement aux circonstances changeantes ;

  • Capacité à promouvoir, par l'exemple, des valeurs clés telles que l'équité, la transparence, l'intégrité, le professionnalisme, la collégialité et l'innovation ; et

  • Aptitudes supérieures en communication, tant à l’oral qu’à l’écrit.


Les personnes qui souhaitent poser leur candidature pour le poste de commissaire doivent aussi posséder :

  • Capacité de fournir un leadership de haut niveau, une vision et une orientation stratégique pour permettre au Bureau de s'acquitter de son mandat, d'atteindre ses objectifs et de motiver une nouvelle organisation ; et

  • Capacité d’agir comme porte-parole national et de gérer les communications auprès de divers intervenants.

Exigences linguistiques

Nous reconnaissons les divers degrés de vitalité linguistique et l'état critique des langues autochtones, ainsi que l'histoire des politiques et pratiques gouvernementales discriminatoires qui ont contribué à la perte de la langue. Nous prendrons en compte la maîtrise (la capacité à parler et/ou écrire et/ou comprendre) d'une langue autochtone, et de l'anglais ou du français.

Si votre candidature passe à l'étape suivant du processus, nous communiquerons avec vos répondants afin de valider que vous rencontrez les critères des sélection ci-haut mentionnés et que vous possédez les qualités personnelles suivantes:


  • Principes éthiques rigoureux, intégrité et d’impartialité

  • Jugement sûr

  • Entregent et excellentes aptitudes interculturelles

  • Leadership

  • Esprit de collaboration et souplesse

  • Collégialité

Facteurs d’admissibilité et conditions d’emploi


  • Les personnes nommées doivent se conformer aux Lignes directrices en matière d’éthique et d’activités politiques à l’intention des titulaires de charge publique tout au long de leur mandat comme terme et condition d’emploi. Vous pouvez consulter ces lignes directrices sur le site Web des nominations par le gouverneur en conseil, sous « Formulaires et documents de référence ».

  • Toutes les personnes nommées seront assujetties à la Loi sur les conflits d'intérêts. De plus, les titulaires de charge publique nommés à temps plein doivent soumettre au Commissariat aux conflits d’intérêts et à l’éthique, dans les 60 jours qui suivent la date de leur nomination, un rapport confidentiel dans lequel ils déclarent leurs biens et exigibilités ainsi que leurs activités extérieures. Pour plus d’information, veuillez consulter le site Web du Commissariat aux conflits d’intérêts et à l’éthique.

  • Les personnes nommées devront respecter les normes de probité les plus élevées et démontrer des comportements en milieu de travail empreints de respect, d’égalité et de dignité envers toutes les personnes avec lesquelles elles interagissent au travail, en tout temps. « Le Code de valeurs et d’éthique du secteur public » décrit les valeurs et les comportements attendus des fonctionnaires incluant la valorisation de la diversité et la création d’environnements de travail exempts de harcèlement et de discrimination. Les personnes nommées par le gouverneur en conseil devront défendre et respecter ces valeurs et principes d’une manière positive et active.

  • Si vous êtes nommé(e), vous ne pouvez pas accepter ni occuper de charge ou d’emploi incompatibles avec vos fonctions, ni prendre part à une affaire concernant le Bureau dans laquelle vous avez un intérêt (prévu par la loi).

  • Si vous êtes nommé(e), vous devez être disposé(e) à voyager fréquemment au Canada, y compris dans les collectivités autochtones du Nord et éloignées, et à l'étranger.

Un lien à cette annonce paraîtra dans la Gazette du Canada afin de permettre au gouverneur en conseil de trouver des personnes qualifiées pour ce poste. Cependant, le recrutement ne se limite pas à cette seule façon de procéder.

Un bassin de candidats qualifiés pourrait être établi et utilisé pour des possibilités de nomination semblables.

En cas de modification du présent avis de possibilité de nomination, cet avis sera republié et les modifications communiquées aux candidats.

Comment postuler

L'examen des demandes (pour plus de détails) débutera le 25 janvier 2021. Les candidats devraient soumettre leur demande en ligne sur le site Web des nominations par le gouverneur en conseil, par courriel à l'adresse messages@pco-bcp.gc.ca ou par téléphone au 1-613-291-6663. Nous encourageons fortement les candidats à présenter leur demande au plus tard à cette date. Les demandes soumises par la suite seront conservées et pourraient être examinées jusqu’à ce qu’il y ait nomination au poste. Votre lettre d’accompagnement doit être adressée à la Directrice adjointe des processus de sélection, Secrétariat du personnel supérieur, Bureau du Conseil privé, et devrait être envoyée par l’entremise de l’application en ligne seulement.

Des instructions sur la façon de présenter une demande de candidature pour une possibilité de nomination se retrouvent sur le site Web des nominations par le gouverneur en conseil.

Nous nous sommes engagés à assurer l'accessibilité de notre système de suivi des demandes en ligne (ATS). Toutefois, les traductions ne sont disponibles qu'en format PDF. Si vous avez des difficultés à accéder à un contenu, veuillez communiquer avec nous.

Signaler un problème ou une erreur sur cette page
Veuillez sélectionner toutes les cases qui s'appliquent :

Merci de votre aide!

Vous ne recevrez pas de réponse. Pour toute question, contactez-nous.

Date de modification :